Espèces envahissantes invasives 

Les reliefs très accidentés et peu accessibles du nord de la Martinique ont été propices à la préservation du bien et garantissent son intégrité à long terme. Cependant, les EEE (espèces envahissantes invasives) constituent une menace bien réelle.

Focus sur Miconia calvescens

  • Originaire d’Amérique centrale et du Sud

  • Colonise les lisières de forêts, les bordures de rivières et de pistes

  • Est appelé « cancer vert » en Polynésie

  • Dissémine ses graines par de nombreuses voies : le vent, l’eau et la terre transportée par les animaux et par l’homme (chaussures, véhicules)

  • Possède une forte capacité de reproduction :

    3 saisons de floraison/an et plusieurs millions de graines produites/arbre/an qui restent actives dans le sol pendant plus de 15 ans

Miconia calvescens colonise les bordures de rivière et les trouées des forêts humides de basse et moyenne altitude.  En effet, l’espèce est déjà présente sur les communes d’Ajoupa-Bouillon, de Gros-Morne et du Morne-Rouge.

De plus entre 2018 et 2020, 3 arrêtés ministériels ont été pris pour la prévention des EEE faune et flore locales :

Outre les obligations liées à la réglementation locale, nationale et européenne, des moyens techniques et opérationnels ont été déployés sur le territoire : un groupe de travail coordonné par la DEAL a été mise en place afin d’élaborer une stratégie annuelle de gestion, diffuser les informations aux socio-professionnels et acteurs du terrain et d’assurer une veille réglementaire.

Des actions prioritaires de prévention des introductions, d’amélioration des connaissances, de surveillance et de lutte contre les EEE ont été définies par le groupe de travail et réalisées sur la période 2019-2020. En voici quelques exemples :

Miconia calvescens
  • Établir une liste d’EEE prioritaires en termes de prévention de l’introduction
  • Créer des supports d’aide à la reconnaissance des EEE
  • Former à la reconnaissance des EEE
  • Contrôler les EEE déclarées détenues chez les particuliers, établissements de conservation et commerçants
  • Établir une liste d’espèces prioritaires en termes de lutte
  • Elaborer des techniques de lutte adaptées à chaque espèce
  • Former un réseau de lutte